LOFOFORA

Trente-cinq ans de carrière hors des sentiers du marketing, onze albums studio, 2 500 à 3 000 concerts estimés (personne ne sait !), des hectolitres de sueur... Lofofora, parrain du metal alternatif en France, est loin d’avoir dit son dernier mot.
Encore fâché. Et comment ne pas l’être ? Lofofora est aussi énervé qu’au premier jour et le fait savoir avec un onzième album, Coeur de cible, qui fait suite à Vanités (2019).
Histoire de ne pas prendre des vessies pour des lanternes. Ne pas baisser les bras. Ne pas se laisser faire. Refuser d’être une cible, de se laisser submerger par l’apocalypse à venir. Un remontant face à la morosité ambiante, une réaction épidermique à la crise perpétuelle, un baume au coeur guerrier, couleur rouge sang. « C’est le rôle du rock ! Donner de la force à celles et ceux qui nous écoutent. Rester sauvage », explique Reuno Wangermez (chant).

PRAETORIAN

Pratiquant un metal alternatif à tendance indus chanté en français, le groupe est influencé, entre autres, par Rammstein, Mass Hysteria, In Flames, Lofofora, Marilyn Manson et Clawfinger. 
PRAETORIAN a déjà partagé la scène avec Mass Hysteria (Niort et Agen), No One is Innocent, Smash hit combo, Tagada Jones, Aqme (Angoulême), The Arrs, Lofofora, Bukowski, Akiavel (Nantes et Saint Brieuc), Dagoba, Psykup  etc. et a eu la chance de réaliser des concerts sur une grande partie de la France et en Belgique.
Furialis, le 2ème album du groupe est sorti le 5 novembre 2022.

KYLE

Né sur les cendres de Sleeppers, formation culte de Bordeaux dans laquelle sévissait la fratrie Girard (Laul au chant et à la basse, Fred derrière les fûts) jusqu'en 2019, Kyle se fend d’un premier album solide et puissant, dans lequel la valse des étiquettes semble être le mot d’ordre. On retrouve certes quelques brides d’un rock teinté de déflagrations noisy chères aux intéressés, tout comme de nombreux plans estampillés post-hardcore des années 90, mais l’ensemble se veut plus ouvert musicalement (comprenez moins oppressant sur la longueur) qu’auparavant, avec une approche parfois plus pop et une poignée d’arrangements électro finement disséminés. Un bel équilibre, un groupe à la personnalité déjà bien affirmée, et un premier long format totalement addictif pour peu que vous aimiez Quicksand, Helmet ou Death From Above 1979. Vivement conseillé !